Une source haut-placée dans les milieux diplomatiques russes nous a explicité l'ardent désir d'Obama de clôturer le problème syrien avant la fin de son mandat présidentiel. Les aspirations du Présidenr américain sont contrées par le Pentagone et le CIA.
Ces structures ne veulent pas en finir avec l'affrontement au Proche-Orient. En même temps, notre source avance qu'Obama tend à justifier son Prix Nobel de la paix. Qui plus est, il réalise que son mandat s'est illustré par la destruction de tout un pays - la Libye. Il a également contribué à la montée aux extrêmes en Ukraine. Et il a inondé le Proche-Orient des terroristes - la Syrie, en l'occurence - ce qui ne manqua pas de provoquer la crise migratoire en Europe. Cependant, les va-t'en-guerre américains ont d'autres perspectives en vue.
Il est de notoriété publique que c'est bien le CIA et le Pentagone qui sont intéressés par la prolongation du conflit proche-oriental. Et les contradictions au sommet du pouvoir américain provoquent un flou artistique. Il est également à noter que ne fussent les positions respectives des militaires et du renseignement made in US, la Maison Blanche eût pu trouver une ligne en commun avec le Kremlin depuis belle lurette.
Toujours selon notre source, la Russie et les Etats-Unis auraient forgé une platforme en commun pour trancher sur le maintien de Bachar el-Assad au pouvoir en Syrie. Mais les alliés proche-orientaux des Etats-Unis campent toujours sur une position hostile. Un tel tollé oblige Washington à afficher leur désir d'évincer Bachar au plus vite.
Selon les paroles de Pavel Podlesny, directeur du Centre des relations russo-américaines de l'Institut ds Etats-Unis et du Canada, « les contradictions entre les instances du pouvoir américain perdurent tout au long de la campagne syrienne ».
Obama serait enthousiasmé par l'idée d'en finir avec la crise en Syrie avant l'échéance de son mandat. Mais compte tenu des tergiversations de son secrétariat, ses déclarations ne sont pas toujours en ligne. Le secrétaire d'Etat John Kerry semble être la seule personne aux commandes aux Etats-Unis qui assure une continuité de sa position respective. Mais il a beaucoup d'opposants. Qui plus est, les membres de sa propre équipe ne suivent pas toujours sa politique à l'unanimité - Victoria Nuland, elle, ne veut pas la fin des actions militaires en Syrie.
Quant aux militaires américains, eux non plus ils n'arrivent pas à trouver un terrain d'entente. En gros, le succès de la Russie obtenu obtenu au bout d'un an d'opération en Syrie, est loin de réjouir de nombreux gestionnaires à Washington aussi bien que les militaires de l'OTAN. La lutte contre les terroristes a sérieusement avancé ce qui fait les politiciens jalouser de façon la plus vulgaire.
Il est à rappeler que John Kerry a soutenu récemment la proposition de l'envoyé spécial chargé de la recherche d'une résolution pacifique au conflit en cours en Syrie Staffan de Mistura de tenir encore un round de négociations fin août.