Le Pentagone envisage d'effectuer des tests de leur système de défense antiaérienne afin de déterminer s'il est en mesure d'intercepter les missiles nord-coréens. Les tests se dérouleront dans le Pacifique, relate la chaîne américaine CNN.
Il s'agit d'une partie d'un programme universel antiaérienne US visant à protéger les États-Unis contre les tirs éventuels nord-coréens et iraniens.
Le missile modernisé Standard Missile sera tiré depuis un navire américain lors du premier test. Cet engin n'a été utilisé qu'une fois.
Le Pentagone développe ce programme conjointement avec le Japon. Il vise à intercepter les missiles nord-coréens de moyenne portée qui constituent une menace pour l'allié américain. Les tests dans le Pacifique montreront si les militaires US sont prêts à abattre un missile balistique intercontinental conçu par Pyongyang qui pourrait menacer les États-Unis.
Les capacités de missiles intercepteurs US à long rayon d'action déployés en Alaska et en Californie seront testées pendant le deuxième exercice. Un missile intercepteur sera tiré depuis la base aérienne de Vanderberg (Californie) et tentera d'abattre une imitation d'un missile nord-coréen dans la région du Pacifique.
Cependant, le New York Times affirme que le tir nord-coréen du 16 avril aurait échoué à cause d'activités subversives de Washington.
« Après un tir nord-coréen raté, certains ont supposé qu'il s'agit d'attaques américaines dans le cadre d'un programme US visant à faire échouer de tels tests. Une telle possibilité n'est pas exclue car 85% des missiles nord-coréens se sont autodétruits dès le lancement de ce programme », lit-on dans un article du New York Times.
Auparavant, Pravda.Ru a rendu public que les autorités japonaises envisageaient de mettre ses forces d'autodéfenses en état d'alerte au cas où un missile nord-coréen tomberait dans les eaux territoriales du Japon. Cette décision pourrait être prise pour la première fois depuis longtemps.
Ces informations ont été distribuées par les médias japonais se référant à des sources gouvernementales. Le gouvernement envisage d'introduire « l'état d'attaque armée menaçante ».
Pyongyang envisage d'effectuer un nouveau tir le 25 avril, le jour du 85e anniversaire de l'Armée populaire de Corée.
Un conseiller en politique étrangère de la Maison-Blanche a auparavant annoncé que des options militaires étaient en train d'être étudiées en vue de dissuader la Corée du Nord de poursuivre son programme nucléaire.
Suite au lancement échoué d'un missile nord-coréen le 16 avril, le vice-président américain Mike Pence, en visite dans une base militaire US en Corée du Sud, a déclaré que Les États-Unis avaient mis fin à la politique de « patience stratégique » à l'égard de Pyongyang. À l'heure actuelle, un groupe aéronaval américain avec à sa tête le porte-avions USS Carl Vinson se dirige vers la péninsule coréenne.