Les ingénieurs russes planchent sur le missile hypersonique Zircon qui devrait devenir la force de frappe principale de la marine russe. Sa production sera officiellement lancée en 2018. Le nouveau missile serait capable de détruire les navires dernier cri de la marine britannique d'un seul coup, relate le journal The Daily Mail. Dans l'article, il s'agit de porte-avions HMS Queen Elizabeth et HMS Prince of Wales, dont la production coûte environ 6 200 milliards de livres sterling (environ 7 140 milliards d'euros).
La vitesse de ce missile est de six fois supérieure à celle du son et pourrait atteindre 7 400 km/h. Zircon serait capable de passer 250 km en 2,5 minutes. Aujourd'hui, aucun système de défense antimissile n'est en mesure de l'intercepter. Par exemple, les complexes britanniques de défense antiaérienne ne peuvent qu'abattre les engins se déplaçant à une vitesse de 3 700 km/h. Ainsi, ils seraient inutiles contre le nouvel armement russe.
Auparavant, Pravda.Ru a rendu public que des armes supersoniques devraient être mises en service au sein de l'armée russe. Outre la Russie, les États-Unis et la Chine disposent des technologies de construction de porteurs hypersoniques d'armements classiques et nucléaires. Ainsi, le 9 janvier 2015, la Chine a testé le planeur hypersonique WU-14 lancé en espace par l'intermédiaire d'un missile balistique intercontinental.
Le journal suédois Svenska Dagbladet a récemment établi une liste d'armements russes qui font peur à l'Europe et influe l'équilibre de forces dans le monde. La fusée nucléaire RS-28 Sarmat, le char T-14 Armata, et le complexe de défense antiaérienne C-400 en font partie.