Lors de son plateau à la chaîne de télévision ABC News, le représentant permanent des Etats-Unis auprès de l'OTAN Douglas Lute a déclaré que, selon lui, la Russie n'avait nulle intention d'agresser les pays-membres du Traité de l'Alliance Atlantique.
« Je n'arrive pas à croire qu'il existe actuellement en Russie des forces, désireuses d'en découdre avec l'OTAN. Ce qui ne veut absolument pas dire que nous ne devons pas calmer nos alliés, comme l'Estonie, ayant une frontière en commun avec la Russie », a-t-il remarqué en ajoutant que « la Russie est devenue une source d'instabilité, d'opacité et d'imprévisibilité pour l'Alliance ».
Selon l'agence d'information russe TASS, le représentant permanent a laissé entendre que, lors du premier sommet de la Russie et de l'OTAN, à être tenu le 19 décembre prochain, les membres de l'Alliance vont soulever devant leur collègue russe le problème de « l'influence hostile récurrente » de Moscou.
Il est à rappeler que, début novembre, le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg a déclaré que, sur le fond de la tension grandissante dans les relations avec la Russie, des centaines de milliers de militaires des pays-membres de l'OTAN seraient obligés de passer à un niveau de vigilance plus élevé.
Selon The Times, pour « endiguer la Russie », la direction de l'Alliance aurait l'intention d'agrandir les effectifs au sol. En même temps, Stoltenberg s'est bien gardé d'avancer les chiffres exacts. Il a juste fait valoir que « nous ne voyons pas un danger imminent par rapport à un pays donné, membre de notre Alliance ». Cependant, Stoltenberg a quand même cité « la présence russe grandissante » dans la région européenne.
En même temps, l'ancien commandant de l'OTAN et le conseiller du président de l'Ukraine Anders Fogh Rasmussen a critiqué Obama pour son manque de décision. « L'Amérique est censée être le leader mondial », croit-il. Selon lui, les Etats-Unis ont à s'immiscer avec plus de force dans les conflits internationaux tandis que le leader américain actuel peine à appliquer la force militaire à l'extérieur du périmètre américain ne faisant que menacer mais hésitant à passer à l'action.
Récemment, l'ancien ministre de la Défense William Perry a bien mis en garde tout un chacun en déclarant que le danger de la guerre nucléaire se serait beaucoup concrétisé ce dernier temps, suite à la violation par l'OTAN de ses engagements de ne pas s'étendre à l'Est. L'accord aurait été conclu en 1991, après l'implosion soviétique. Dès lors le nombre des membres de l'OTAN est passé de 13 à 28.
Il est aussi à dire qu'en 1999, en violation de la loi internationale, les forces de l'OTAN ont envahi l'ex-Yougoslavie pour arracher de son giron l'enclave du Kosovo. Qui plus est, en 2001, le Traité sur la Défense anti-missile balistique (ABM) a été abrogé.
En même temps, de nouvelles bases anti-missiles ont été ouvertes en Pologne et en Roumanie. Ces rampes de lancement peuvent être facilement transformées en armes offensives. Au cours des dernières années, les armements nucléaires américains ont été modernisés ce qui a coûté 1 billion de dollars. En 2014, les Etats-Unis ont soutenu le coup d'État illégitime en Ukraine.
Il est également à prendre en compte que les autorités de la Suède ont déjà demandé à leur population de se préparer à la guerre avec la Russie, à ne citer que l'information publiée par le périodique local Contra Magazin. Selon ce média, l'organisation de défense civile du pays aurait fait parvenir à toutes les municipalités « une lettre urgente et officielle » portant sur le sujet sus-mentionné.
Dans ce document, on sommerait les autorités locales à vérifier le bon fonctionnement ds sirènes d'alerte civile. Il serait également ordonné aux centres opérationnels locaux de « se préparer de toute urgence à gagner les bunkers souterrains ». Les citoyens du pays, eux, devraient « coopérer et prêter plein soutien aux militaires suédois ».
Au Luxembourg, les habitants recevraient maintenant, à titre gracieux, des comprimés pour lutter contre l'irradiation « au cas où il y aurait une concrétisation du danger nucléaire ». Cette information s'est trouvée corroborée par l'attaché de presse du gouvernement luxembourgeois Frank Stolz. A son tour, la chancelière de l'Allemagne Angela Merkel avait déjà recommandé aux citoyens de faire provision d'eau potable et des denrées alimentaires ce qui n'est pas sans pousser à supposer que l'on prépare les Allemands à un scénario des plus lugubres.
Le président sortant américain Obama a, lui, appelé sa nation à « être prêts à faire face aux défis inconnus du jour à venir ». Il aurait également préconisé une initiative qui durerait un mois portant sur « les préparatifs nationaux à mettre en place en vue d'une catastrophe ».