Le français DCNS qui a remporté un contrat géant de 12 sous-marins en Australie, est aux prises avec la justice : plus de 20 mille documents classés secret-défense ont pris le large en éventant les données techniques et de combat des sous-marins de la classe Scorpène. De source confidentielle, les documents disparus contenaient tous les détails techniques de Scorpène avec, à titre d'exemple, un descriptif technique de plus de 500 pages consacrées rien qu'au lance-torpilles.
Les dossiers volés sont liés à la construction des 6 sous-marins de cette classé mis en chantier en Inde. Les mêmes submersibles sont utilisés par le Chili et la Malaisie. Selon le journal « The Australian », la fuite de cette documentation technique s'est passée en France, en 2011. L'Australie semble être très inquiétée pare cette affaire.
Le DCNS a rétorqué que le contrat australien est soumis à des normes de sécurité les plus strictes et conformes aux standards australiens, propres à cette branche d'activités.
Les autorités de l'Inde n'ont pas encore réagi à l'esclandre. En France, les investigations ont commencé. L'agence Reuters signale que les préjudices éventuels et la nature des documents dévoilés sont encore à établir.
Il est également à noter qu'en 2016, la France a remporté le contrat de construction des sous-marins pour l'Australie de type « Barracouda à nageoire courte Block 1 A », pour un total de 38,06 Milliards de dollars. Ce contrat a été arraché aux concurrents, à savoir : l'allemand ThyssenKrupp AG et les japonais Mitsubishi Heavy Industries et Kawasaki Heavy Industries. Bien que diesel-électriques, ces sous-marins mis en chantier utilisent le concept d'un sous-marin nucléaire.