Selon les données des investigations, en l'espace des deux dernières années les ports de la Crimée ont vu accoster 24 navires arborant les couleurs nationales des 24 pays de l'UE, 43 navires portés sur le registre de ladite Union Européenne aussi bien que 22 bateaux sous le pavillon occidental de complaisance.
Les sociétés commerciales sont prêtes à toutes les magouilles pour se dérober aux sanctions. Les unes hissent à la poupe de leurs navires les pavillons d'autres pays, les autres font appel aux services d'une tierce personne juridique. Enfin, il y a ceux qui débranchent tout bonnement les mouchards électroniques qui contrôlent leur trajet par l'entremise des satellites.
L'expert de l'Institut de l'Economie Mondiale et des relations internationales de l'Académie des Sciences de Russie Alexandre Krylov a donné en toute exclusivité son point de vue à Pravda.ru : « Le chiffre d'affaires européen affiche des pertes pharaoniques à cause de ces sanctions. L'Europe s'est comportée de façon absolument démentielle en rejetant l'accès au marché acquis aux temps d'un déficit dramatique des biens de consommation qui suivit l'implosion soviétique. Ils sont prêts à tout pour préserver les restes de leurs revenus. Il est plus facile de livrer en Crimée qu'en Russie métropolitaine. Le contrôle est aussi moins sévère ».
Selon notre expert, il n'y a aucune trace de politique là-dedans. La seule chose qui compte pour les pays européens est le bénéfice : « Les objectifs politiques de l'UE épaulant les Etats-Unis sont en nette contradiction avec leurs propres intérêts économiques. Si les Occidentaux sentent l'odeur du profit, ils viendront même à bord d'un sous-marin ».
Selon Alexandre Krylov, ce problème s'est érigé à cause de la non-reconnaissance du statut de la Crimée par l'UE. « Nous devons y aller piano. Dans quelques années la Russie deviendra encore plus forte et gagnera en puissance. Alors là elle saura mettre tous les atouts de son côté », estime le scientifique.