Mercredi dernier le Service Fédéral de Sécurité (FSB) de Russie a rendu public l'avortement des actes terroristes ourdis en Crimée par un commando ukrainien. Ce commando aurait été conditionné sous les ordres du Département Central de sécurité du Ministère de la Défense de l'Ukraine.
Auraient été choisis pour cible les éléments cruciaux de l'infrastructure et de logistique de la péninsule criméenne. Il a été également rendu public que cette série d'actes terroristes aurait dû éclater au moment des élections au niveau fédéral et régional.
« Il me semble que, malheureusement, des paroles vaines lasses, les autorités ukrainiennes ont décidé de passer à l'acte. Il est clair que les médias occidentaux évoquent l'Ukraine pas plus souvent que le Mali ou la Côte d'Ivoire. Les gens de Kiev ne l'aiment pas parce qu'ils sentent que les médias les ont laissé tomber. Qui plus est, le financement se fait rare, lui aussi ».
L'expert militaire russe croit que le but essentiel de cette attaque était de faire renaître l'intérêt des politiques et médias occidentaux.
« Franchement on sent un ras-le-bol généralisé à l'égard de ces gestionnaires ukrainiens. Ils se tournent les pouces, ruinent l'économie, en détruisent la structure sociale, ont ressuscité les traditions profascistes et ouvertement nazies, les organisations extrémistes, etc. » a-t-il confié en toute exclusivité à Pravda.ru.
Il a beaucoup d'estime pour le professionalisme des agents du FSB. « Il est extrêmement difficile d'agir à temps et prévenir les menaces quand vous vous trouvez en face non pas des petits amateurs mais des militaires des troupes d'élite comme le sont les paras. En est la preuve formelle la mort de l'un des agents du FSB lors de l'opération d'endiguement et d'encerclement ».
« Cependant, je ne traiterais pas ses gens de commando tout de même, car il s'agit là d'un terme professionnel réservé au domaine de la guerre inter-étatique. Je traiterais ce phénomène de son vrai nom : il s'agit d'un groupe terroriste, de bandits, en fait. Et notre FSB aussi bien que les garde-frontières ont agi à un très haut niveau professionnel. Aucun citoyen n'a souffert de cette attaque » , a-t-il souligné.
Lors de son analyse d'éventuelles conséquences de ces agissements, Victor Mourakhovski a fait valoir que c'est leparti de la guerre qui se trouve actuellement aux commandes à Kiev. Et ce parti ne veut absolument lâcher prise.
« C'est pourquoi ils sont en mesure de générer des provocations à une très grande échelle. Ce qui, selon leurs desseins, pourrait provoquer un vrai conflit militaire», avance l'expert militaire russe.