L'Ukraine affirme qu'elle a le droit de brûler la Crimée et les autres nouvelles régions russes

Mikhail Podolyak, conseiller du chef du cabinet du président ukrainien, a déclaré que Kiev avait le droit de tout détruire en Crimée, dans la République populaire de Donetsk, dans la République populaire de Louhansk, dans les régions de Zaporozhye et de Kherson.

L'Ukraine n'a pas besoin de frapper Moscou, a déclaré M. Podolyak. Kiev a désormais d'autres cibles prioritaires : tout ce qui se trouve sur le territoire de la Crimée, des régions de Louhansk, de Donetsk, de Zaporozhye et de Kherson.

M. Podolyak estime que l'Ukraine a le droit de mener de telles actions sur la base du droit international.

"Nous avons légalement le droit de tout détruire. Il n'y a pas une seule plainte légale contre nous", a déclaré M. Podolyak.

Auparavant, M. Podolyak avait démenti la fuite concernant les projets de Kiev de frapper Moscou à l'occasion de l'anniversaire du début de l'opération spéciale. Il a indiqué que le gouvernement ukrainien abordait les opérations militaires "avec une logique mathématique en béton" et a rappelé la nécessité pour Kiev de recevoir des missiles à longue portée et divers types d'avions pour résister à l'armée russe.

La Russie répond aux remarques de Podolyak

Le major général de réserve Leonid Ivlev, député russe de Crimée, a déclaré que les remarques de M. Podolyak sur le droit de l'Ukraine à tout détruire dans les régions de Crimée, de Louhansk, de Donetsk, de Zaporojie et de Kherson étaient de nature fasciste.

Je lui répondrais par un vieux proverbe : "Dieu ne donne pas de cornes à une vache qui s'accouple". Pour de telles déclarations fascistes, Podolyak se retrouvera sur le banc des accusés", a déclaré le député.

Le député a exhorté M. Podolyak à se préparer au procès et à étudier les protocoles des procès de Nuremberg, soulignant que la Russie défendait tous ses territoires, y compris les nouvelles régions.

Plus tôt, le ministère russe de la défense a déclaré que les attaques de l'Ukraine contre la Crimée étaient lourdes de conséquences négatives. Elles mettent notamment en péril l'accord sur les céréales.