Le FMI révise de manière inattendue les prévisions de l'économie russe pour 2023

Le Fonds monétaire international a révisé de manière inattendue ses prévisions concernant l'évolution du PIB russe en 2023, les faisant passer de moins 2,3 % à plus 0,3 %.

Mardi 31 janvier, le Fonds monétaire international (FMI) a publié une mise à jour des prévisions pour l'économie mondiale ainsi que pour les économies des différents pays. Les perspectives de la Russie dans ces prévisions se sont considérablement améliorées.

En 2023, le PIB de la Russie devrait croître de 0,3 %, alors que les prévisions précédentes du FMI prévoyaient une baisse de 2,3 %.

Pour 2024, le FMI prévoit une croissance du PIB de la Russie de 2,1 % (+0,6 point de pourcentage par rapport aux prévisions précédentes d'octobre). En 2022, selon le FMI, l'économie russe s'est contractée de 2,2 %, alors qu'en octobre, le fonds prévoyait une baisse de 3,4 %.

Si les prévisions du FMI se réalisent, le PIB de la Russie à la fin de 2024 sera supérieur de 0,2 % à celui de l'année 2021, avant les sanctions. Selon les estimations d'octobre, l'économie russe était censée diminuer de 4,2 % à la fin de la période de prévision par rapport à 2021.

"Dans le contexte du plafonnement actuel du prix du pétrole russe du G7 (60 dollars le baril), aucun impact significatif n'est attendu sur le volume des exportations de pétrole brut russe. D'une manière générale, le commerce extérieur de la Russie continue de se réorienter des pays inamicaux vers les pays amis", a déclaré le FMI.

Le premier vice-premier ministre Andrey Belousov a déclaré fin décembre que la dynamique du PIB en 2023 pourrait être de "près de zéro" à moins un pour cent.

"De manière générale, nous pensons que l'année 2023 sera, si rien ne se passe, beaucoup plus facile que 2022. Nous n'y voyons pas de problèmes fatals. Aujourd'hui, tout est sous contrôle et la politique est assez proactive", a ensuite déclaré M. Belousov.

Auparavant, un membre de la Chambre des représentants des États-Unis, la républicaine Marjorie Taylor Greene, avait admis que la Russie, soumise à des sanctions sévères de la part de l'Occident, avait prouvé qu'elle était toujours capable de commercer et de prospérer sans le dollar et l'amitié de Washington.