Les relations entre Pyongyang et Washington restent tendues. Certains experts estiment que le monde doit se préparer à l'escalade du conflit et aux hostilités. Denny Roy, spécialiste américain en nucléaire cité par le site The Daily Star a essayé de prédire un nombre de victimes d'un coup nucléaire nord-coréen contre les États-Unis.
Selon M. Roy la menace est très réelle. Les missiles nord-coréens sont en mesure d'atteindre les îles Hawaï. Dans ce cas-là un tel coup aurait fait environ 60 000 victimes et 65 000 blessés.
Si la Corée du Nord disposait de technologies plus développées, ses missiles pourraient atteindre la côte Est des États-Unis. Ainsi, au moins 200 000 habitants de New York auraient pu être tués.
Pyongyang menace Washington de déclencher une guerre globale en réponse à toute agression américaine contre la Corée du Nord. Qui plus est, les autorités nord-coréennes n'envisagent pas d'arrêter leur programme nucléaire. Pyongyang envisage d'effectuer un nouveau tir de missiles le 25 avril, le jour du 85e anniversaire de l'Armée populaire de Corée.
Le diplomate nord-coréen au sein de l'Onu Kim In Ryong a déclaré que les États-Unis avaient créé « une situation dangereuse » qui pourrait provoquer « la guerre nucléaire à tout moment ». « Cela constitue une menace à la paix et à la stabilité à la péninsule coréenne », a-t-il souligné.
Les États-Unis semblent avoir pris en compte les conséquences défavorables d'une approche agressive du problème nord-coréen. Ils ont « apaisé » leur stratégie sévère envers Pyongyang.
Néanmoins, le Pentagone envisage d'effectuer des tests de leur système de défense antiaérienne afin de déterminer s'il est en mesure d'intercepter les missiles nord-coréens. Les tests se dérouleront dans le Pacifique.
Auparavant, Pravda.Ru a rendu public que les autorités japonaises envisageaient de mettre ses forces d'autodéfenses en état d'alerte au cas où un missile nord-coréen tomberait dans les eaux territoriales du Japon. Cette décision pourrait être prise pour la première fois depuis longtemps.
Un conseiller en politique étrangère de la Maison-Blanche a auparavant annoncé que des options militaires étaient en train d'être étudiées en vue de dissuader la Corée du Nord de poursuivre son programme nucléaire.
Suite au lancement échoué d'un missile nord-coréen le 16 avril, le vice-président américain Mike Pence, en visite dans une base militaire US en Corée du Sud, a déclaré que Les États-Unis avaient mis fin à la politique de « patience stratégique » à l'égard de Pyongyang. À l'heure actuelle, un groupe aéronaval américain avec à sa tête le porte-avions USS Carl Vinson se dirige vers la péninsule coréenne.