Syrie: une base terroriste détruite par une bombe puissante russe

Une vidéo montrant les conséquences d'une frappe effectuée par les forces aérospatiales russes à l'aide de la bombe aérienne russe la plus puissante KAB-1500 a été récemment publiée sur Internet.

Le pilonnage a été effectué par un Su-34 dans la province syrienne d'Idleb. Un bunker souterrain des terroristes a été détruit suite à cette frappe. Les forces aérospatiales russes ont réussi à neutraliser un poste de communication des djihadistes situé dans ce bunker, relate le site Topwar.ru.

La vidéo montre des images du vol d'un bombardier, puis on peut y voir un grand cratère d'explosion rempli de décombres.

Il est à noter que la bombe à trajectoire corrigée KAB-1500 est un engin de haute précision. Elle est équipée d'un dispositif laser d'autoguidage. Les bombes KAB-1500 sont destinées à détruire des bunkers souterrains, des sites situés dans les montagnes, des sites de stockage de munitions et des postes de commandement bien protégés. Elles peuvent pénétrer à 20 m sous terre ou sous 3 m de béton avant d'exploser.

De telles bombes ont été utilisées par l'armée soviétique et russe lors de la guerre d'Afghanistan et lors des guerres de Tchétchénie.

Auparavant, Pravda.Ru a annoncé que le président russe Vladimir Poutine s'est dit convaincu que l'opération des forces russes en Syrie visait à empêcher les djihadistes de rentrer en Russie.

« Nous devons faire tout notre possible pour les empêcher », a déclaré le président. Il a souligné que les militaires russes combattant en Syrie en sont chargés.

Le président a également commenté les accusations des États-Unis à l'adresse des autorités syriennes concernant l'utilisation des armes chimiques. Selon lui, il faut enquêter sur tous les évènements semblables à ceux qui se sont produits à Khan-Shaykhoun. Ainsi, la Russie envisage de soumettre cette question à l'examen des institutions de l'Onu à la Haye, a déclaré le dirigeant russe à l'issue d'une rencontre avec son homologue italien Sergio Mattarella.

Le président russe a souligné que Moscou dispose d'informations selon lesquelles on préparait des provocations avec les armes chimiques dans d'autres régions de la Syrie. Il a également indiqué que la situation autour de cette « attaque chimique » ressemble aux évènements qui ont eu lieu en 2003 lorsque les États-Unis ont lancé une opération militaire en Irak sous un faux prétexte lié à l'arme chimique.

Auparavant, le leader russe a qualifié l'attaque d'une « violation du droit internationale ». Seuls la Russie et l'Iran ont condamné cet acte d'agression alors que les autres pays l'ont salué ou l'ont ignoré.

Mais Moscou a à maintes reprises déclaré qu'il n'y avait pas d'armes chimiques en Syrie ce qui avait été confirmé par les experts américains et l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

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