Le ministre canadien de l'Éducation David Eggen a interdit aux écoles de la province de l'Alberta d'informer les parents de lycéens du fait que leurs enfants fréquentent les clubs gays (Gay Straight Alliance clubs - GSA) au sein des écoles, relate le site LifeSite.
Aujourd'hui, la loi canadienne adoptée par l'ancien gouvernement centriste dirigé par Stephen Harper oblige toutes les écoles à créer les clubs GSA afin de soutenir les lycéens homosexuels ou transgenres s'ils en ont besoin. Cependant, la loi ne précise pas s'il faut informer leurs parents ou pas.
La décision du gouvernement a fait la Une de tous les médias canadiens. Un scandale a éclaté suite à une déclaration de Jason Kenney, nouveau dirigeant du Parti progressiste-conservateur du Canada, qu'il a fait dans une interview accordée au journal canadien Calgary Herald. Dans cette déclaration, il se s'est prononcé pour le droit des parents à savoir quels clubs fréquentent leurs enfants.
Le ministre de l'Éducation a qualifié cette déclaration d'« extrémiste » et a envoyé un arrêté ministériel aux écoles « interdisant d'informer les parents du fait que leurs enfants fréquentent les clubs GSA ». Il a également ajouté que le gouvernement du pays prépare un projet de loi qui officialiserait cette interdiction.
L'initiative du ministre correspond à des nouvelles règles pour les écoles canadiennes selon lesquelles les professeurs ne sont pas autorisés à informer les parents de l'orientation sexuelle de leur enfant sans « l'aval » de ce dernier.
Même les écoles privées chrétiennes de l'Alberta sont obligées à créer les clubs LGBT. Ainsi, le ministre de l'Éducation a publié un arrêté ministériel visant à forcer deux écoles confessionnelles privées de la région d'Edmonton à se conformer à la loi et à créer ces clubs.
« Nous nous engageons à avoir des écoles accueillantes, respectueuses et sécuritaires pour tous les élèves. Les élèves de l'Alberta ont le droit de constituer une alliance gaie-hétéro ou une alliance allosexuelle-hétéro (il s'agit de ces clubs - ndlr.) et de la nommer comme telle. C'est la loi. [...] Les étudiants méritent d'être soutenus dans leurs écoles et notre gouvernement fera tout ce qui est en son pouvoir pour ce faire », a déclaré le ministre de l'Éducation, cité par Radio Canada.
La Radio Canada rappelle que cet arrêté ministériel découle d'un rapport produit en novembre 2016 sur les pratiques en matière d'intégration des élèves LGBT dans les deux écoles. Ce rapport recommande notamment aux écoles de se conformer d'ici la fin de l'année scolaire. Si les écoles le refusent, elles pourraient perdre leur accréditation du ministère de l'Éducation.
Cependant, John Carpay, président et fondateur du Centre de la justice et des libertés constitutionnelles (The Justice Centre for Constitutional Freedoms) a déclaré que la société canadienne avait été trompée par les autorités. Bien que les fonctionnaires persuadent les parents que les clubs GSA ne feraient qu'aider les enfants homosexuels, en réalité, il s'agit de groupes qui imposent aux adolescents « une idéologie homosexuelle » et promeuvent des valeurs qui sont contraires à celles des confessions chrétiennes.
Qui plus est, les clubs GSA violent les droits des parents garantis par la Charte canadienne des droits et libertés et les conventions internationales des droits de l'homme.
« L'idéologie homosexuelle ne correspond pas aux convictions des écoles chrétiennes. L'ordre du gouvernement qui transforme les écoles en institutions promouvant l'homosexualité vise à retirer les enfants de l'influence de leurs parents qui sont considérés par le ministre Eggen comme des "monstres haineux" », affirment les journalistes de l'Alberta.
Selon les défenseurs canadiens des droits de l'homme, les parents qui veulent savoir ce que l'école fait en matière de l'éducation sexuelle sont totalement diabolisés par les autorités de l'Alberta. Ainsi, les partisans de l'idéologie du genre qualifient les valeurs chrétiennes comme extrémistes.
Auparavant, Pravda.Ru a rendu public qu'un couple homosexuel britannique avait peur de leur enfant adopté.
Glenn Hammet et son partenaire Keith Millay ont adopté deux orphelins russes Renat et Max. Quelques années plus tard, Renat a transformé la vie de ses « parents » en cauchemar. Il a tenté de les tuer plusieurs fois et a détruit leur maison. « Notre vie est ruinée sur le plan émotif et financier », ont déclaré Glenn Hammet et Keith Millay.
Selon Renat, il fait face à la discrimination à l'école à cause de ses parents homosexuels. « À mon avis les parents homosexuels doivent être très prudents s'ils adoptent un enfant et prendre en compte sa future réaction », a-t-il déclaré.