Moscou continue à participer une opération antiterroriste menée forces armées syriennes, a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.
« Vous avez entendu la déclaration du ministère russe de la Défense, je n'ai rien à ajouter. La Fédération de Russie et ses forces armées continuent à soutenir l'opération antiterroriste menée par l'armée syrienne visant à libérer le pays », a répondu M. Peskov à la question de savoir si Moscou continuait à soutenir le président syrien Bachar el-Assad après un incident qui a eu lieu le 4 avril près de la province d'Idleb.
Mardi, la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution (CNFOR) a annoncé qu'une attaque chimique dans la ville de Khan Sheikhoun (Idleb) a fait 80 morts et 200 blessés. Les opposant ont accusé les forces gouvernementales de cette attaque.
Le ministère russe de la Défense a déclaré que l'aviation syrienne a frappé un site de stockage avec des arsenaux chimiques des terroristes situé près de la ville de Khan Sheikhoun. Ces armes chimiques étaient destinées aux terroristes irakiens. Les Nations unies et l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) enquêtent déjà sur l'incident. Cependant, aucun document à ce sujet n'a été publié.
M. Peskov a également souligné que « la Russie citera les arguments et les informations du ministère russe de la Défense » si un vote sur cette résolution avait lieu à l'Onu.
Auparavant, Staffant de Mistura, envoyé spécial de l'Onu en Syrie a déclaré que l'organisme exige que les responsables de l'attaque chimique dans la province d'Idleb soient retrouvés.
« Ce qui s'est passé ce matin, nous en avons discuté avec la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini, est terrible. Nous et l'Onu exigeons que les responsables soient déterminés, je suis convaincu qu'une réunion du Conseil de sécurité de l'Onu à ce sujet se tiendra très prochainement », a-t-il déclaré.
Auparavant, Pravda.Ru a raconté quel est l'avenir du groupe terroriste État islamique (EI ou Daech) en Syrie et en Irak.