Les États-Unis effectuent des recherches en Arctique afin d'y renforcer prochainement leur présence militaire. Les scientifiques américains sont en train d'établir une « feuille de route » qui doit montrer quelle partie de surface de glace se fondrait dans 20 ans.
Cette feuille de route comprend des informations sur l'aptitude de la flotte américaine aux actions dans les conditions arctiques. Il s'agit notamment d'opérations de recherche et de sauvetage, de l'assurance de la sécurité en mer, de la gestion, du contrôle et de l'analyse d'informations, relate The National Interest.
Le magazine cite des données fournies par un conseiller du service de recherches de la marine américaine Martin Jeffries. Selon lui, le service analyse l'Arctique par l'intermédiaire d'appareils sous-marins et tente de déterminer la période pendant laquelle les États-Unis devraient augmenter le nombre de leurs navires dans la région.
La feuille de route évoque également « la menace russe ». D'après le document, la marine russe envisage de renforcer sa présence militaire dans la région arctique. Qui plus est, elle possède un grand nombre de brise-glaces alors que les navires russes pourraient atteindre les côtes américaines via des différents itinéraires arctiques après la fonte des glaciers .
Mais les États-Unis entendent ne pas être en reste. Ils ont en train de concevoir du matériel militaire qui pourrait fonctionner dans les mauvaises conditions climatiques, y compris le froid, la neige et la glace. Des technologies permettant d'assurer le fonctionnement plus efficace des armements et des systèmes de détections sont également conçus par les militaires américains.
À vrai dire, les militaires américains ont de quoi avoir peur en Arctique. D'après les dernières révélations, les brise-glaces russes du projet 23550, qui patrouillent la zone arctique, seront équipés des systèmes furtifs AK-176MA. Ainsi, les mariniers russes obtiendront un complexe polyvalent combinant les performances de remorqueur, de patrouilleur et de brise-glace. Les navires seraient capables de réaliser des missions dans les tropiques, de traverser la banquise de 1,5 mètre d'épaisseur et de frapper les cibles en mer et dans l'air.
Auparavant, Pravda.Ru a rendu public que le matériel militaire sera testé dans le froid. Les spécialistes détermineront comment il fonctionne dans les conditions du Grand Nord. Ainsi, le ministère russe de la Défense prépare une expédition en Arctique.