Le conseiller de Donald Trump a reconnu la réunification de la Crimée.

Le conseiller du QG électoral de Trump Carter Page a qualifié le niveau de désinformation sur la Crimée de « catastrophique ». Selon lui, ces mensonges sur la Crimée et l'Ukraine se trouvèrent à la base des mauvais jugements portés sur l'affaire par les acteurs internationaux.

 

Page a traité l'événementiel des dernières années portant sur l'Ukraine, en général et la Crimée, en particulier, comme un flagrant exemple des « fausses actualités ». Il a exprimé même le souhait que l'on réussisse à surmonter ces fausses impressions.

 

Dans son discours, Page a touché aussi un mot sur les sanctions. Selon lui, elles auraient nui beaucoup plus à l'Occident qu'à la Russie. L'information a été rendue publique par l'agence RIA-Novosti.

 

« Les compagnies américaines aussi bien qu'européennes portent le plus grand intérêt à leur retour en force sur le marché russe. Leurs intérêts concernent une grande quantité de secteurs industriels », a rajouté Page.

 

Le conseiller du président américain élu est arrivé à Moscou la veille. Son agenda comprend négociations et rencontres avec les hommes politiques et les industriels.

 

Les experts estiment qu'il s'agirait de la préparation d'une rencontre au sommet entre Vladimir Poutine et Donald Trump attendu à Moscou.

 

Il est à rappeler que précédemment Pravda.ru a déjà mentionné un manque de confiance manifesté à l'égard de Piotr Poroshenko à Washington qui serait en train de passer en revue les « candidats potentiels » à ce poste. Selon le périodique ukrainien « Vesti », citant ses sources, la Maison-Blanche est très en courroux contre Kiev. Un changement de 180 degrés serait à opérer à l'été 2017.

 

Selon l'observateur de l'édition citée, il s'agirait d'un signal très fort adressé aux Ukrainiens. « L'Ukraine a joué la carte de Clinton. Le redoutable technologue du pouvoir de l'équipe TRUMP-ienne aurait une mémoire d'éléphant sans parler de Donald Trump lui-même, particulièrement connu pour être rancunier. De telles erreurs ne se pardonnent pas », croit l'auteur ukrainien.