Le silence règne dans le Donbass.

Selon les déclarations lors d'un briefing du ministre des affaires étrangères de l'Allemagne Frank-Walter Steinmeier et de son homologue français Jean-Marc Ayrault, épaulés par leur collègue ukrainien Pavel Klimekine, à l'Est de l'Ukraine, la trêve serait maintenue une semaine.

M.Steinmeier espère qu'un Armistice durable saurait être atteint.

« La situation s'est améliorée à partir du 1er septembre, mais pas suffisamment. Notre but est de poursuivre des efforts progressifs en vue d'atteindre plus de sécurité et passer d'un cessez-le-feu fragile à un armistice durable », a proféré le chef de la diplomatie allemande.

Il est à rappeler que c'est bien le 13 septembre que les chefs des deux républiques populaires - de Donbass et de Lougansk - ont déclaré qu'ils allaient respecter une trêve unilatérale à partir de minuit, 15 septembre. Selon cette consigne, les milices de Donbass et Lougansk se sont vues imposer une interdiction formelle de risposter en cas des pillonages en provenance du contingent militaire de Kiev cantonné en face de leurs positions respectives.

A maintes reprises Pravda.ru a remarqué que le cessez-le-feu est très souvent violé dans le Donbass, à ne citer que le 25 décembre 2015 où les militaires ukrainiens ont tiré sur la banlieue de Donetsk.

Selon les informations des militaires de Dontesk, le feu était mené à partir de plusieurs positions occupées par les forces ukrainiennes. Il s'agit des bourgades Marinka et Opytnoyé. Le feu était mené au lance-grenade de 120 mm, aux fusils anti-chars et aux armes automatiques. Le village de Gorlovka a également été subi des tirs à cette époque.