Ils se sont rencontrés dans une cité U en Allemagne. Elle était d'origine russe et s'est faite naturaliser en Allemagne. Ils se sont mariés et ont eu deux gosses - l'aîné Frank et le puîné Philippe. Au bout de 3 ans, le grand amour est passé et le divorce consommé. Le juge a reconnu aux anciens époux la garde partagée. Un peu plus tard la dame a pris la cké des champs emportant dans ses valises ses petits chérubins. Depuis Lionel s'est posé pour but de retrouver ses fils pour leur prouver qu'il était un bon père et qu'il les aimait. Le mandat d'Interpol lancé, le malheureux parent a appris que Madame s'est réfugiée en Russie où elle vit dans la banlieue de Moscou (Nakhabino) en travaillant comme adjoint au directeur d'un lycée.
Les enfants sont maintenant assez grands et ne parlant pas un mot de français ou allemand, ils détestent (ou font semblant) franchement leur père qui leur aurait été présenté, sans doute, comme un monstre. L'Ambassade de France (ni celle d'Allemagne) n'a rien fait pour aider le père - que des conseils catholiques qui ne mangent pas de pain. Lionel garde son sang-froid, ne proteste plus et confie, d'une voix unie et un peu monocorde, qu'il ne veut que paix et quiétude pour ses petits et qu'ils sachent un jour qu'ils ont un père aimant et de la famille en France.
Il est bien malheureux de constater que si les filles russes convolant en noces officielles avec les ressortissants de l'UE ne sont pas toujours au courant des règles de la Communauté (en particulier, le Code Napoléonien qui est vraiment... draconien, pour la France), leurs autres moitiés ne savent non plus que les femmes russes sont aussi belles qu'indépendantes.
Une incompatibilité des moeurs est souvent à l'avenant avec plus de 90% de mariages mixtes qui tournent en divorce ou séparation (les stats de la Police Judiciaire de Paris faisant foi).