Les médias britanniques accusent l'Allemagne et l'Union européenne de s'ingérer à la campagne électorale au Royaume-Uni, relate le journal The Daily Telegraph.
Des sources proches de la première ministre britannique ont déclaré que des responsables allemands et européens ont favorisé des fuites des informations confidentielles concernant des rencontres privées de Theresa May. Selon les sources, la chef du gouvernement britannique est une « victime d'un complot bien organisé ».
Les tentatives d'empêcher Mme May sont liées à l'intention de l'Allemagne et l'Union européenne de forcer les Britanniques à voter pour les forces politiques qui sont prêtes à accepter les propositions de Bruxelles concernant la sortie du Royaume-Uni de l'UE, alors que la première ministre insiste sur sa position dure envers le Brexit, estime le journal tout en ajoutant qu'une telle approche de Mme May provoque la colère des fonctionnaires européens.
Auparavant, Pravda.Ru a annoncé que Bruxelles n'envisageait pas de céder à Theresa May sur le Brexit ce qui rendrait les négociations sur la sortie du Royaume de l'UE beaucoup plus difficiles. Ces informations ont été confirmées par la première ministre elle-même dans l'émission politique « The Andrew Marr show » sur la BBC.
Le présentateur lui a demandé de commenter la déclaration du président de la Commission européenne selon laquelle la première ministre est « dans une autre galaxie ».
« Je ne suis pas dans une autre galaxie (...). Mais je pense que [ces déclarations] et d'autres déclarations que nous avons vus de la part de dirigeants européens montrent qu'il y aura des moments où ces négociations seront difficiles », a-t-elle répondu.
« Cela veut dire que le Royaume-Uni a besoin plus que jamais d'un gouvernement fort et stable pour mener ces négociations et obtenir le meilleur accord pour le pays », a déclaré Mme May.