En revanche, la cotation de crédit en devises étrangères à long terme est rivé au même niveau : BB+ et en devise nationale - BBB-.
Hier S&P a amélioré le pronostic financier pour 16 sociétés russes leur note ayant viré du « négatif » au « stable ». Les sociétés suivantes sont répertoriées dans cette liste : NLMK, « Novatech », « Gazprom », Chemin de fer russe (RJD), « Rosneft », « Transneft », Lukoïl, « Rostélécom », « Mosénergo », MTS, « Compagnie énergétique unie » (OEK), « Sovcomflotte », « Magnit », FPK, « Rossetti » (réseaux russes) et « Séverstal ».
Les analystes de l'agence ont été au regret de reconnaître que, malgré tous les efforts fournis par l'Occident, l'économie russe a surmonté les prix bas de pétrole et ne réagit presque pas aux sanctions.
Faut-il croire qu'en changeant son pronostic, le S&P montre la pérennité de l'économie russe ? Vladimir Braguine, directeur de l'analyse des marchés financiers et de la macroéconomie d' « Alpha Capital » nous expose son point de vue.
« Ces dernières années, en faisant baisser la cotation souveraine de la Russie, les agences internationales s'assuraient contre les risques de leur métier en tenant compte du pas particulièrement difficile franchi alors par la Russie y compris à cause de la chute du prix de pétrole. Il était également peu clair comment le pays et les compagnies sauraient surmonter le remboursementd des crédits extérieurs », nous raconte l'expert.
Nonobstant les difficultés économiques, les dimensions de l'endettement en devises (dette souveraine et dette des transnationales) sont aujourd'hui à un niveau optimal.
« Les agences internationales affichent même un léger retard dans leurs conclusions : il y a déjà 6 mois, voire un an, l'adaptativité de la Russie à la baisse du prix de pétrole a été évidente. C'est que toutes les dettes sont honorées à temps, sans retards ni déficit. Les marchés et les investisseurs sont au courant et s'y attendaient. Ce fait ne prouve qu'une donne déjà évidente : les compagnies russes sont parfaitement solvables », a noté Vladimir Braguine, lors de son interview exclusive à Pravda.ru.