Ancien para, vivant en province Patrice Joly est un Français qui ne ressemble guère à ceux qui dirigent la France ces dernières décennies. Un jour il a entendu l'histoire d'un jeune officier russe, Alexandre PROKHORENKO, chargé de repérer les cibles, est mort au combat en mars dernier à côté de Palmyre en demandant à sa propre aviation de bombarder sa position pour ne pas se rendre à l'ennemi. Ce jour-là, Patrice JOLY a pris la décoration de son grand-oncle mort au combat à la libération de Besaçon et l'a envoyée à l'Ambassade de Russie à Paris pour qu'elle soit transmise aux parents PROKHORENKO. Un geste qu'il trouve parfaitement naturel vu l'héroisme du jeune officier russe mort sur le champ d'honneur.
En fait, il y a comme un clivage entre le beau monde parisien qui abhorre la Russie et ceux qui représente le vrai peuple de France. Ces gens-là, très souvent anciens militaires ou activistes du FN, ou même les deux à la fois, aiment bien la Russie et sont désireux d'en savoir plus. Les politichiens, eux, y réchignent et font tout pour dresser des barrières impénétrables. Mais la vérité finit toujours par percer au grand jour.