Nouvelles armes russes : grosse surprise pour l’OTAN

Le holding « Almaz (trad. diamant)-Anthée » s'est mis à l'élaboration de la nouvelle génération des missiles anti-aériens de moyenne portée. C'est le 28 novembre dernier que cette nouvelle avait été rendue publique par le directeur général de la société Yan Novikov. Il est à dire que l'accélération est de mise puisque ce n'est que cette année-là que le holding avait livré à l'armée de nouveaux missiles anti-aériens ultra-sophistiqués de moyenne portée « Bouk-M3 ». Selon Novikov, « un court laps de temps écoulé a suffi aux chercheurs du holding pour élaborer un produit dont les caractéristiques techniques dépassent la génération précédente de 1,5 fois ».

 

Le complexe a reçu l'aval du commandement suprême en 2016. Il représente une modernisation du complexe anti-aérien « Bouk-M2 » et est destiné à abattre toutes les cibles aérodynamiques pourvues d'une capacité de manœuvre y compris les drones et les missiles de croisière dans un régime de brouillage radio-électrique adverse et sous le feu ennemi. Le système a un rayon de portée officiel de l'ordre de 70 km et l'altitude de frappe jusqu'à 35 km. La cible reste vulnérable même à la vitesse de 3 km /sec. L'ordinateur de « Bouk-M3 » a intégré de nouveaux principes informatiques avec un système stable de transmission numérique des données de combat et liaison audio. Le complexe est capable de suivre simultanément 36 cibles. Chaque complexe peut se déplacer de façon autonome et est pourvu de 6 missiles. Par contre, les camions-rampes de lancement, eux, en ont 12.

 

Le complexe S-350 « Vitiaz » a le même potentiel de frappe que le « Bouk ». Autrement dit, par ses capacités de combat, il dépasse par plusieurs fois le complexe S-300 qui ne possède que 4 missiles, lui. Pour la première fois, le « Vitiaz » a été montré au Salon Aéronautique MAX-2013.

 

Il est bien connu que, selon la classification russe, les missiles anti-aériens de moyenne portée comprennent la famille « Bouk » aussi bien que les S-350 « Vitiaz » (trad. Chevalier) le dernier ayant été aussi passé à l'armée au cours de cette année. Mais le holding de Yan Novikov fabrique aussi des complexes anti-aériens « Bouk-M2E », capables d'atteindre une cible à une altitude allant de 15 mètres à 25 km et dans un rayon d'action de 3 à 45 km.

 

« Cependant, nous ne nous endormons pas sur nos lauriers et nous sommes déjà mis à travailler sur la future génération des missiles anti-aériens de moyenne portée », a confié le directeur général d' « Almaz-Anthée ».

 

A titre de système anti-aérien de type « canon-missile », l'armée russe possède également le complexe de courte portée « Pantsir (Trad. Carapace)-S1 » dont la défense est assurée par des canons à tir automatique et des missiles radioguidés au dépistage infrarouge et au radar. La portée de ce complexe est de 15 km d'altitude pour un rayon d'action de l'ordre de 20 km.

 

Il faut également se souvenir des caractéristiques du complexe S-400, apte d'abattre des cibles aérodynamiques dans un rayon de 400 km et les cibles tactiques balistiques à une distance de 60 km.

 

Sont également menés les travaux pour la mise au point de S-500, un complexe universel de longe portée fonctionnant dans la stratosphère et avec un potentiel de frappe anti-aérienne accru. Ce système d'armement serait capable d'abattre non seulement des cibles balistiques, mais aussi des cibles aérodynamiques (avions, hélicoptères et autres) et les missiles de croisière.