Le « Livre Blanc » sur la Syrie a secoué le Conseil de Sécurité

Le 28 octobre dernier, la Russie, au nom de la présidence de l'ONU, a commencé à distribuer un document plus qu'intéressant - il s'agit du « Livre Blanc sur la Syrie ». Cette recherche répertorie tous les cas de « bavures » selon la coquette tournure d'un John Kerry, commis par la Coalition dirigée par les Etats-Unis sur le territoire syrien. Le document qualifie ces « erreurs » de crimes commis en temps de guerre.

 

Les actes de la soi-disant «opposition modérée » sont, eux aussi, reflétées dans le document. Qui plus est, on y trouve des statistiques sur les succès atteints par le contingent russe et les comptes-rendus des convois humanitaires destinés à la population civile de la Syrie aussi bien que l'information exacte sur les communes du pays libérées des terroristes, pertes de l'armée terroriste, nombre de réfugiés qui ont regagné le pays à sa libération.

 

Le « Livre Blanc » a été rédigé par les services de la Défense et du Ministère des Affaires Etrangères de Russie aussi bien que par les spécialistes de l'Institut des langues et Cultures Orientales de l'Académie des Sciences de la Russie.

 

Selon la source du journal « Izvestia », le « Livre Blanc » a été traduit en anglais et distribué au niveau international.

 

Il est à rappeler que le 21 octobre dernier, la coalition occidentale a mené un raid aérien contre... une procession funéraire dans la ville de Dakouk, pas loin de Kirkouk se trouvant en Irak. Les pilotes auraient pris le rassemblement des civils pour une réunion des terroristes. Comme résultat, des dizaines de citadins ont péri à la suite de l'attaque otanienne.

 

Il est également de notoriété publique que le dernier coup des pilotes US a frappé de plein fouet les positions de l'armée de l'État de Syrie à Deir-ez-Zor. Des dizaines de militaires syriens y ont perdu leur vie. Plus tard, lors d'une conversation avec son homologue russe Lavrov, John Kerry avait remarqué qu'il s'agissait, en fait, d'une erreur de guidage sur le terrain estimant qu'une telle argumentation serait largement suffisante en guise d'excuses à apporter à Damas.

 

« C'est à maintes reprises que nous avions remarqué que de tels raids aériens mortifères frappant des bourgades sans défense correspondent parfaitement à tous les paramètres des crimes commis en temps de guerre, mais ils sont devenus monnaie courante pour la Coalition internationale », a déclaré le représentant officiel de la Défense russe Igor Konoshenkov en commentant la salve tirée par les Américains contre la procession funéraire.

 

« Nous surveillons de près la situation en Irak où, à partir du 17 octobre dernier, se déroule l'opération des forces de sécurité irakiennes avec l'appui de l'aviation de la coalition internationale en vue de bloquer les milices de DAESH, à Môssoul. Rien qu'au cours des dernières 24 heures écoulées, la coalition internationale a mené 22 raids aériens de l'aviation tactique et des 4 drones de combat qui ont tiré 19 salves sur des différentes cibles en Irak », a remarqué Igor Konoshenkov.

 

Le 28 octobre dernier, le représentant permanent de la Fédération de Russie auprès de l'ONU Vitali Tchourkine a déclaré que la Russie avait transmis l'analyse comparative de l'exécution des accords russo-américains sur la Syrie.

 

Selon ses paroles, citées par l'agence TASS, « si nous avons à notre disposition un tableau objectif, alors il nous sera plus facile d'avancer ». Selon le Ministère des Affaires Etrangères de la Russie, ce compte-rendu « démontre de façon flagrante les résultats du travail mené à bien par la Russie recherchant la réconciliation pacifique en République arabe syrienne et la lutte avec le terrorisme international ».