Chef du Pentagone: Rien que les armes nucléaires nous sauvent de la “Terrible Russie”

Selon lui, on en a absolument besoin pour "retenir les agresseurs qu'ils soient Russes ou autres". Ces mauvaises gens sentent que grâce aux armes nucléaires ils ne sauront éluder la vengeance des victimes.

Et Carter d'expliquer à ABC News que le scénario le plus probable de l'usage des armes apocalyptiques n'est plus une attaque subite et massive qui était à craindre pendant l'époque de la guerre froide, mais "un recours irréfléchi à des armements de ce type, de petite envergure, non moins terrifiantes, ayant pour origine la Russie ou la Corée du Nord".

Carter a également accusé la Russie de fourbir ses armes. Quant à la Corée du Nord, elle serait coupable "des provocations nucléaires ou à missiles".

Le chef du Pentagone a laissé entendre qu'il voulait dépenser 108 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années en vue de préserver et même de développer le potentiel nucléaire américain.

Pravda.ru a déjà rendu public que les généraux américains avaient déclaré précédemment, lors d'une reunion de travail de la commission militaire, que, pour contrôler l'espace aérie, il faut déclarer la guerre à la Russie.

Un autre media, le Politonline, precise qu'en fait, les généraux ont remarqué que "pour que l'on puisse contrôler tout l'espace aérien de la Syrie, nous devrions déclarer la guerre à la Syrie et à la Russie. Une telle décision n'est pas à prendre au niveau de la Défense, mais à un niveau bien supérieur".

Il est à noter que, selon le représentant spécial de la Russie à l'ONU Vitali Tchourkine, la Russie n'acceptera plus un cessez-le-feu unilateral en Syrie.

"De telles ruses tactiques ne peuvent durer indéfiniment. Nous n'accepterons plus le principe unilatéral", a laissé entendre le représentant russe. Selon lui, "la partie américaine n'a rien fait du tout; il y avait même des errances sans fin pour délimiter les groupes terroristes ce qui donne à croire que le but principal serait de sauvegarder le potentiel militaire des adversaires du gouvernement de la République Arabe de Syrie; peu importe pour les commanditaires qui sont ces opposants".

Tchourkine a même remarqué que le retour de la Syrie à la paix est devenu une mission impossible. Selon lui, "des centaines de milices armées ont la haute main sur le pays; les raids aériens sont menés par tous ceux qui en sentent l'envie".