Selon le RT, les Suisses ont avalisé la loi autorisant les agents du Renseignement à mettre les téléphones sur table d'écoute, surveiller le cyber-espace dans le but de prévenir les attaques terroristes.
Il est à noter que, selon les résultats du référendum, la nouvelle loi a été soutenue par 65,5% de citoyens du pays.
Cependant, le mandat de filer n'est délivrable qu'en cas de l'aval accordé par le Parquet, le Ministère de la Défense et le Conseil des ministres de la Suisse.
« Ce procédé permet à la Suisse de faire usage d'instruments modernes pour réagir aux menaces existantes », a cité Swissinfo le ministre de la Défense du pays Guy Parmelin.
Il a souligné que la nouvelle loi entrerait en vigueur en septembre 2017. Avant 2019, il faudra pourvoir le service en équipement moderne et procéder à l'embauche des spécialistes habilités pour que la loi devienne vraiment effective.
Récemment, The Financial Times a rendu public que déjà, en automne de l'année en cours, la Commission Européenne entend rendre les règles d'accès des réseaux étrangers sur la place publique nationale encore plus sévère. Il s'agit, entre autres, de Whats'up et de Skype. Après avoir décortiqué tous les tenants et les aboutissants, les journalistes ont réussi à comprendre que « les services de messagerie, comme « Messenger » et autres, seront tenus à se plier à la consigne générale de sécurité et de confidentialité, en vigueur dans les pays de l'UE ».
« Il s'agit de la coopération des responsables des réseaux avec les agents de sécurité de l'UE. Les moyens de l'exploitation à but lucratif des fichiers de la clientèle seront également révisés », nous confie ce média. Et les auteurs de l'article de préciser qu'avant toute autre chose « seront concernées les sociétés américaines dominant le marché à l'heure actuelle, à savoir : Facebook, Microsoft et Google ». Ceci serait impératif « parce qu'il existe des règles strictes du fonctionnement des professionnels de l'audiovisuel traditionnel ».