Les sous-marins russes s'aventurent même jusqu'à la rade de Toulon pour faire surface devant la côte d'Azur et admirer les burkinis des Françaises désormais voilées (ou caillassées). Le Tartous est devenu la base aéronavale principale des flottes venues de l'Est, par le Bosphore, avec les Chinois qui, en fidèles alliés, construisent leur propre point d'attache à côté de celui de Moscou. L'Algérie donne volontiers un coup de main avec la base de Mers el-Kébir.Les Français, à leur tour, bien que tenus à respecter le traité de Montreux, essaient de soutenir les Américains en mer Noire en y envoyant des bâtiments aussi sophistiqués que le "Chevalier Paul" ou bien le "Dupuy-de-Lôme" travaillant à la collecte des renseignements (ces navires peuvent même glaner des coups de fil passés entre les portables à Krasnodar). Ancien rédacteur-en-chef de RFI, auteur et co-auteur d'une quinzaine d'ouvrages sur l'islamisme radical er rédacteur-en-chef du magazine électronique "L'Observatoire Géostratégique", Richard Labévière, auditeur de la 53e session de l'IHEDN, nous raconte en détails comment le serpent de mer américain cède peu à peu à la poussée du dragon de terre russe qui, spontanément, a appris à nager pour s'aventurer sur les océans, ensemble avec le reptile aquatique de Pékin. Les Etats-Unis, tellement habitués à se sentir à l'abri derrière leurs océans, commencent à remuer dans leur tannière. Et si la mer de Chine méridionale devient un casus belli, la Méditerranée ressemble, elle aussi, à un baril plein de poudre, sans compter les immigrés louvoyant entre les bâtiments de guerre pour gagner l'Europe.