La salle de gym où les enfants ont trouvé la mort, a été transformée en mémorial (voir la photo).
Il y a eu des gestes de solidarité et de soutien de la part des Français et des Italiens qui ont même invité chez eux les enfants rescapés pour qu'ils puissent oublier un peu le malheur qui les a frappés.
Il y a également un monument en plein centre de Moscou: on voit les jouets entassés former comme une pyramide en haut de laquelle on voit se tenir plusieurs enfants avec les visages tournés vers le ciel; d'aucuns entre eux sont sur le point de prendre leur envol, car ils n'ont même plus de bras mais des ailes. Le monument est à l'entrée d'une petite église dans la vieille ville, à quelques pas du Kremlin.
Henri-Paul Falavigna a souffert le martyr pour pouvoir raconter la vérité aux Français: on a essayé de mettre fin à ses activités en l'intimidant, on a écouté son téléphone, on l'a calomnié - tout ça pour vouloir raconter comment les forces spéciales russes ont libéré les enfants en sacrifiant leurs propres vies. Les soldats ne tiraient pas par peur de toucher les gosses. Ils ont maîtrisé sans armes à feu les islamistes drogués qui les arrosaient des balles et égorgeaient les petits aux cris de "Allaouh Akbar". Personne ne veut en entendre parler en Europe Occidentale de nos jours. Personne sauf les gens de bonne volonté réunis par Henri-Paul Falavigna et Dimitri De Kochko.
Il paraît que l'exemple de l'Ossétie (la contrée où se trouve Beslan) a beaucoup à apprendre aux Français, confrontés aujourd'hui au même fanatisme sanguinaire des envahisseurs soutenus par les Etats-Unis que les Russes et les Ossètes il y a une dizaine d'années.