Nantes : commémorations en hommage à Louis XVI

Le 21 janvier 1793, au terme d'un procès inique ballotté par les passions de la Terreur naissante, Louis XVI a été guillotiné. Par la suite, la Terreur plongera le pays dans un bain de sang. La Bretagne en paiera le prix, et Nantes plus particulièrement puisqu'elle y a fait plus de 10.000 victimes, sans compter les 3.000 personnes mortes de maladies ou de mauvais traitements alors qu'elles étaient emprisonnées à Nantes.

 

Le samedi 21 janvier, une messe, a été organisée en l'église Saint-Clément (FSSP) ; elle a réuni une quarantaine de personnes. Bien qu'elle fût en latin, on peut déplorer cependant qu'elle n'était ni chantée, ni faite dans les formes, avec absoute et catafalque, comme il se doit en de pareilles occasions - comme si la FSSP expédiait une corvée annuelle plutôt que de rendre un juste hommage à un martyr de la Foi.

 

Suite à cela, l'URBVM (Union royaliste Bretagne Vendée Militaire) organisait à 11 h un dépôt de gerbe au pied de la colonne Louis XVI, à l'est de la Cathédrale, qui porte une des trois statues du roi en France.

 

Le même jour, la paroisse du Christ Roi organisait à 11 h aussi une messe pour Louis XVI - cette fois chantée, avec un catafalque et une absoute. Cette messe était dite par l'abbé Guépin, qui a lu des extraits du testament de Louis XVI, rappelant le souvenir du Roi « assassiné en haine de la Foi ; c'est parce qu'il était le lieutenant du Christ qu'il a été mis à mort par la Révolution ». Il a aussi demandé à ses fidèles - une petite vingtaine étaient présents - de prier pour la France, « vautrée dans le péché, tombée dans la décadence et la haine de Dieu ». Le lendemain, une cinquantaine de ses fidèles ralliaient la colonne Louis XVI juste après la messe, à midi un quart. L'abbé Guépin a lu en intégralité le testament de Louis XVI. Les fidèles ont ensuite entonné le cantique des saints de France (De la France qui se lève).

 

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