Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a répondu aux évaluations négatives qu'un certain nombre d'experts et d'analystes ont donné à la décision du commandement russe de retirer les troupes de la rive droite du fleuve Dniepr.
Il y a beaucoup d'experts, les opinions sont différentes, mais l'opération militaire spéciale continue, a déclaré M. Peskov.
"Écoutez, il y a beaucoup d'experts différents, il y a des experts qui disent ce que vous dites, il y a des experts qui disent le contraire, nous ne voudrions pas commenter ce qu'ils disent maintenant. L'opération militaire spéciale se poursuit", a déclaré Dmitri Peskov aux journalistes le 11 novembre.
Kherson restera une partie de la Russie
Après le retrait des troupes russes sur la rive gauche du Dniepr, la région de Kherson restera une partie de la Russie, a également déclaré Dmitry Peskov, rapporte TASS.
"La région de Kherson est un sujet de la Russie, cette entité a été définie ainsi par la loi. Il n'y a pas et il ne peut y avoir aucun changement", a déclaré le secrétaire de presse présidentiel.
Auparavant, M. Peskov avait rappelé que la décision de regrouper les troupes avait été prise par le ministre de la Défense Sergueï Choïgou et le commandant de l'opération spéciale, le général Sergueï Sourovikine. Par conséquent, a noté le porte-parole du Kremlin, c'est le ministère de la Défense qu'il faut contacter pour obtenir des commentaires sur la situation à Kherson.
Le 9 novembre, on a appris que Surovikin et Shoigu ont jugé opportun d'organiser la défense le long de la rive gauche du Dniepr. Il a été décidé que la manœuvre serait effectuée dans un avenir proche.
Le 10 novembre, on a appris que les troupes russes avaient procédé à leur évacuation comme prévu.