Christopher Steele, ex-agent secret britannique et auteur du rapport contre le président américain Donald Trump, a signé un contrat avec le FBI, selon lequel son travail devait être payé par le Bureau, relate le journal The Washington Post citant ses propres sources.
Le journal indique que le contrat a été signé quelques semaines avant la présidentielle américaine. « On s'est mis d'accord sur ce paiement après que les services spéciaux américains ont compris qu'il s'agissait d'une ingérence russe dans la présidentielle aux États-Unis », lit-on dans le journal. On ignore toujours quelle somme M. Steele devait toucher pour son travail.
Selon WP, les informations, selon lesquelles le FBI a décidé de payer à Christopher Steele, alors employé d'une société chargée de diaboliser Donald Trump, pourraient aggraver les relations entre le FBI et la Maison Blanche.
Le FBI n'a finalement pas payé à l'ex-agent britannique. De plus, les rapports entre le Bureau et M. Steele ont été interrompus.
Christopher Steele, ex-agent du MI6 et auteur du rapport contre Donald Trump a transféré des documents concernant le candidat républicain à la présidentielle américaine au FBI. Son but était de prouver l'existence de rapports entre Moscou et Donald Trump.
D'après un sondage organisé par NBC News et The Wall Street Journal, la majorité des Américains (53%) estiment que le Congrès US doit enquêter sur les informations sur les rapports entre Trump et la Russie. 25% des sondés ne pensent pas qu'une telle enquête soit nécessaire alors que 21% des sondés se sont abstenus.
En ce qui concerne « l'ingérence russe dans la présidentielle américaine », 54% des sondés se prononcent pour l'ouverture de l'enquête, alors que 29% des sondés s'y opposent.
Auparavant, Pravda.Ru a annoncé que le milliardaire américain George Soros avait mis 500 millions de dollars sur la chute des actions des sociétés qui profitaient de la politique de Donald Trump. Selon le milliardaire, elles sont vouées à l'échec financier. Dès l'élection de Donald Trump au poste de président des États-Unis, George Soros se prononce contre le président en le considérant comme un « fraudeur, un escroc et un dictateur spectaculaire ».