La frappe israélienne a touché la position des militaires syriens cantonnés dans la province d'El-Kouneïtra. L'information a été livrée par l'agence d'information SANA.
Le service de presse de l'armée d'Israël a, à son tour, corroboré les faits. Le représentant de l'armée israélienne Arié Shalikar s'est contenté de confirmer que les avions israéliens en survol de la province d'Eli-Kouneïtra ont en effet subi des tirs du système de défense anti-aérienne de la Syrie.
« Deux missiles sol-air ont été tirés par les Syriens après l'attaque menée par notre aviation contre les positions de l'artillerie syrienne. Pas un seul instant la sécurité des appareils israéliens n'a été compromise », a confié M. Shalikar.
Victor Mourakhovski, rédacteur-en-chef du magazine « Arsenal de la Patrie », membre du Conseil d'experts et président de la commission militaro-industrielle, nous a prêté main forte pour démêler cet écheveau d'informations contradictoires.
« Ces informations sont à considérer avec beaucoup de précautions. Il sied en vérifier minutieusement les sources. Selon les Israéliens, deux tirs de missiles ont été enregistrés, mais aucun avion abattu - qu'il s'agisse d'un appareil à pilote ou d'un drone », a remarqué l'interlocuteur de Pravda.ru.
A l'heure qu'il est, Israël respecte ses engagements et ne porte pas de coup sur le territoire syrien. Il y avait des tirs avant sur les cibles militaires jugées dangereuses par Jérusalem. Les missiles qui viennent d'être tirés par les Syriens appartiennent à des systèmes tactiques. Des accrochages sans importance peuvent fuser sans conséquences majeures aussi bien que des obus perdus peuvent tomber en Israël », a conclu M. Mourakhovski.
D'après lui, cet incident n'aura aucune influence sur le cessez-le-feu en Syrie.