Plusieurs journalistes automobiles ont comparé l’approche prudente de Toyota vis-à-vis des véhicules 100 % électriques à celle d’un élève qui rechigne à faire ses devoirs de mathématiques. La marque semblait tellement désintéressée qu’elle a laissé Subaru gérer une partie du projet tout en partageant les crédits.
Toyota a toujours excellé dans les hybrides, les hybrides rechargeables et les technologies à hydrogène. Cela s’est confirmé avec le lancement du bZ4X, un SUV crossover électrique. Dès le départ, le modèle et son jumeau Subaru Solterra ont été critiqués pour leur performance médiocre, leur autonomie moyenne et leur prix élevé.
Pour les passionnés d’automobile, le bZ4X semblait voué à l’échec. Cependant, Toyota a pris en compte les critiques et ajusté sa stratégie, rendant le modèle plus compétitif et attractif. Voyons comment cela a été réalisé.
Le bZ4X fait partie de la gamme "beyond Zero", qui inclut d’autres véhicules électriques tels que la berline bZ3 et le crossover coupé bZ3C. Basé sur la plateforme e-TNGA, co-développée avec Subaru, le modèle a été critiqué pour son manque d’originalité, son autonomie limitée et son prix élevé.
Toyota a réagi intelligemment :
Avec cette baisse de prix, les critiques concernant ses performances, son autonomie et son design polarisant sont devenues secondaires pour son public cible : les familles en quête d’un véhicule fonctionnel et abordable. Le bZ4X offre désormais :
Le bZ4X 2025 se présente comme une solution pratique pour remplacer les crossovers thermiques, en particulier dans un contexte où les infrastructures de recharge se développent rapidement. Il ne cherche pas à impressionner par des technologies sophistiquées, mais répond efficacement aux besoins de mobilité électrique.
Même si Toyota a hésité à adopter les EVs, sa stratégie pragmatique semble porter ses fruits. Avec des prix compétitifs et une approche réaliste, le bZ4X pourrait surprendre par ses performances commerciales en 2025, transformant un départ difficile en une opportunité de succès.